Alors que l’une et l’autre des formules de location proposent un logement déjà meublé, la principale différence entre location meublée classique et location meublée touristique repose sur l’occupation que va en faire le locataire.
En location meublée classique, le locataire occupe le logement meublé à titre de résidence principale, alors qu’en location touristique le locataire occupe le logement à titre temporaire, pour une nuit, une semaine ou quelques mois sans y élire domicile.
D’un côté (en location classique), les revenus sont réguliers et versés tous les mois (pendant plusieurs années voire plusieurs dizaines d’années), et tant que les locataires sont « sélectionnés » sur leur solvabilité tout se passe bien.
De l’autre (en location touristique), les revenus peuvent fluctuer selon l’afflux de touristes (pour cause de crise sanitaire COVID, météo ou autre événement) et ce mode de location nécessite une gestion de planning très complexe et très chronophage pour limiter la vacance locative.
La location de courte durée n’est pas soumise à la règlementation spécifique de la location meublée à usage de résidence principale (équipement mobilier minimum, loyer, durée de location..) mais peut dans certaines villes très touristiques être soumise à une règlementation locale spécifique, évolutive, et beaucoup plus contraignante (changement d’usage du bien immobilier en préalable à la mise en location, permis de louer, compensation financière ou immobilière...).
Côté fiscalité, tous les revenus issus de la location meublée (touristique ou classique) sont fiscalement traités de la même façon, dans la catégorie des BIC (Bénéfices Industriels & Commerciaux), qu'ils soient issus de location touristique ou de location "classique". Les revenus de location meublée perçus par le propriétaire-bailleur sont déclarés soit sous le régime du micro-BIC, soit sous le régime du BIC au réel. A noter que l’abattement forfaitaire en micro-BIC peut atteindre 71% sur les meublés de tourisme classés ou les chambres d’hôtes (contre 30% pour les locations meublées non classées).
Autre particularité fiscale, quand le bien est loué en formule touristique, la taxe d’habitation est acquittée par le propriétaire (qui peut parfois être redevable d'une surtaxe d’habitation dans certaines villes) tant que le locataire n'y élit pas son domicile principal.
Halte aux idées reçues !
Alors que le niveau de revenu généré peut être bien différent, la location meublée classique est très souvent bien plus rentable que la location touristique, très impactée par les charges et taxes (frais de conciergerie, frais divers de ménage, réparations et travaux, abonnements énergie à la charge du propriétaire, charges sociales, taxe d'habitation…). Il ne faut pas se limiter à la seule comptabilisation du montant des revenus encaissés en fin d’année mais bien prendre en compte tout ce qui peut venir en déduction des recettes pour évaluer la vraie rentabilité d'une location meublée (les charges et la fiscalité...qui vient de changer en 2024 sur les meublés de tourisme).
En cas de doute sur le mode de location le plus adapté et le plus rentable pour votre logement, l’équipe d’experts LOKIZI se tient à votre disposition pour une simulation de revenus et de fiscalité.